Titre : La dot de Sara
Auteur : Marie-Célie Agnant
Edition : les éditions remue –ménage, les éditions Mémoire d’encrier, 1995
Genre : Roman
Thème(s) traite(s) : la vieillesse, les rapports mère-fille, le dépaysement, le courage de la femme haïtienne
Personnage principal : Marianna
Personnages secondaires : Sara, la petite fille de Marianna
Giselle, la fille de Marianna
Aida, grand-mère de Marianna
Chimène, grande amie de Marianna
Fred, père de Sara
Ita, Francine, Renette, Carmelle
Cadres spatiaux : Anse-aux-Mombins
Ruelle Pistache (Port-au-Prince )
Montréal
Résumé de l’histoire
Marianna a été élève par sa grand-mère Aida, sa mère étant morte en lui donnant le jour. Elle a développé pour la vieille d’âme un attachement et un amour immuable. Grâce à sa grand-mère, excellente couturière, elle a pu faire des études jusqu’à la deuxième année du secondaire avant de poursuivre son éducation chez Madame souffrant qui apprenait aux jeunes femmes à devenir de véritables femmes au foyer. C’est là qu’elle a appris la couture. Un beau jour, Marianna tombe enceinte et le père disparait et elle doit élever seule sa fille Giselle. Elle finit par s’installer à la Capitale, à la ruelle Pistache ou elle devient une éminente couturière. Le peu d’argent qu’elle gagne ainsi lui permet d’offrir de bonnes études à sa fille. Gisèle, par la suite, laissera le pays et c’est à la naissance de sa fille Sara, née en plein cœur d’un mariage chaotique, qu’elle fait venir Marianna à Montréal. La, cette dernière va vouer sa vie s’occuper de la petite fille qui deviendra sa seule et unique raison d’être. Les années vont s’écouler avec leur quota de changements et de nouvelles rencontres. Puis Sara, devenue adulte, Marianna pourra enfin retourner en Haïti, dans sa petite maison de la ruelle pistache, ou elle pourra enfin après une absence de vingt ans, retrouver le gout du café haïtien sur sa galerie
Commentaires
Le livre de Marie Célie Agnant est un livre de femmes, narrée par une femme. La majeure partie des personnages sont des femmes peintes dans leurs rapports avec la vie, avec la famille, avec les hommes. Toutes sont des battantes, parvenant à survivre à la sueur de leurs fronts malgré l’égoïsme ou la lâcheté des hommes. Ces femmes sont nos mères, nos grands-mères, des femmes qui sont des modèles mais qu’on comprend rarement. Des femmes admirables qui valent la peine d’être connues.